Langue.

Le discours rapporté.

Le style direct.

1.  Martine précisa alors : « Je ne partirai que quelques jours et je reviendrai avec mes amis. »

2. «  Je ne partirai que quelques jours, précisa alors Martine, et je reviendrai avec mes amis. »

3. « je ne partirai que quelques jours et je reviendrai avec mes amis », précisa alors Martine.

Le message est rapporté au style direct. Ce sont les paroles du locuteur qui sont retransmises.

a.  présence d'un verbe introducteur. Celui-ci peut être placé avant, au milieu ou à la fin du message (dans les deux derniers cas, remarquez l'inversion du sujet).

b.  ponctuation : deux points ; guillemets au commencement et à la fin des paroles rapportées.

c.  les éléments de l'énonciation sont conservés.

d.  intonation : pause après le verbe introducteur si celui-ci est en tête. Si le verbe introducteur est intercalé ou placé après, légère baisse de la voix.


Le style indirect.

Ex. : Martine précisa alors qu'elle ne partirait que quelques jours et qu'elle reviendrait avec ses amis.

Le message est rapporté au style indirect.

1.  Le verbe introducteur précède obligatoirement le message qui devient une complétive. Attention :  Tous les verbes introducteurs d’un message au style direct ne peuvent pas être utilisés au style indirect.

Ex.  «  Mais vous, vous seriez d’accord pour le laisser partir ? », reprit – il.

Transformation impossible : « Il reprit que  … » ne se dit pas.

2. Les verbes introducteurs sont nombreux en français ; parmi les plus courant : dire , affirmer, expliquer, exprimer, assurer, répéter, conseiller, répondre, rétorquer, répliquer, objecter, ordonner, etc.

3.  Le mode de subordination dépend de la nature du message ( assertion, question, ordre)

Ex. Elle a téléphoné qu’elle serait en retard.

       Il lui a demandé de venir plus tard.

       Il ne savait pas si la grève aurait lieu, etc.

4.  Le passage du style direct au style indirect entraîne des modifications importantes du message initial :

a. Les pronoms personnels et les adjectifs possessifs.

( Le changement dépendra de l’énonciateur et du récepteur)

EX. L’élève dit à sa voisine : «  Je vais me servir de ton livre ; j’ai oublié le mien ».

→ L’élève dit à sa voisine qu’il va se servir de son livre, qu’il a oublié le sien.

b.  Les adverbes ou adjectifs  de temps et de lieu ( si lez verbe introducteur est au passé ) :

hier  → la veille

Demain →  le lendemain

après-demain  le surlendemain

lundi dernier   le lundi précédent, le lundi d'avant

lundi prochain   le lundi suivant, d'après

Cette semaine → cette semaine - là

ici  

dans 3 jours → 3 jours après, 3 jours plus tard

Il y a 2 jours   2 jours auparavant


c.  Le mode.

L'impératif est remplacé le plus souvent par le subjonctif, par l'infinitif ou par des modaux : devoir ou falloir.

Ex. : Pierre à ses amis : « Aidez-moi ».

Il a dit qu'on l'aide

            qu'on devait l'aider

           qu'il fallait l'aider

Il leur a demandé de l'aider.


Les temps

Si le verbe introducteur est au présent, à l'impératif, au futur ou au conditionnel présent : pas de changement du message initial.

Si le verbe introducteur est au passé, le verbe du message initial va, le plus souvent, changer de temps.


Verbe du message initial

Verbe au style indirect

Présent

Ex. Il disait : « J'ai faim »

imparfait

    Il disait qu'il avait faim.

Imparfait

Il a dit : « tu avais une jolie robe, hier. »

  imparfait ou plus-que-parfait

  Il a dit qu'elle avait une jolie robe, la veille.

Passé composé

Il a crié : « j'ai réussi à mon examen. »

plus-que-parfait

  Il a crié qu'il avait réussi à son examen

Passé simple

Il pensa : « ce fut une belle soirée. »

passé simple

  Il pensa que ce fut une belle soirée.

Plus - que-parfait

Elle a dit : « J'avais tout préparé pour nous puissions partir tôt. »

plus-que-parfait

  Elle a dit qu'elle avait tout préparé pour qu'ils puissent partir tôt.

Futur

Elle lui a demandé : « Pourras-tu m'accompagner

à la gare ? »

conditionnel présent

  Elle lui a demandé s'il pourrait l'accompagner à la gare.

Futur antérieur

L'employé déclara : « J'aurai fini mon ail avant deux jours. »

conditionnel passé

  L'employé déclara qu'il aurait fini son travail avant deux jours

Conditionnel (présent et passé)

 Elle a dit : « Je ferais bien une petite promenade

conditionnel présent et passé

  Elle a dit qu'elle ferait bien une petite promenade.


Remarque : un verbe exprimant une vérité générale ou permanente (présent) n'est pas codifié au style indirect.

Ex.: Il a dit que le soleil se lève à l'est.

5. Lorsque le discours rapporté, au style indirect, devient un discours journalistique ou romanesque, il demande une recherche lexicale très précise des verbes introducteurs pour traduire de la façon la plus fidèle la pensée du locuteur et sa situation par rapport au récepteur. (cf. Le Qu'en dira-t-on. H. Gauvenet Didier). De plus un accompagnement d'adverbes ou de compléments circonstanciels sera nécessaire pour restituer tout le contexte intonatif, gestuel ou affectif du message oral.


Le style indirect libre.


Elle leur. donna quelques précisions ; elle ne partirait que quelques jours et reviendrait : c'est un procédé mixte qui présente certains aspects du style indirect (changements de pronoms, de possessifs, de temps et d'adverbes de temps) et d'autres du style direct (ponctuation et interjections). Il se caractérise par l'absence de subordonnant et par la présence facultative d'un verbe introducteur. Il est réservé à l'écrit littéraire. Il est souvent moins lourd que le style indirect et a l’avantage de ne pas interrompre le récit auquel il s’intègre insensiblement.


Exercice 1.

Rapportez au style indirect les phrases suivantes en utilisant un de ces verbes introducteurs (dire, demander, répondre, confirmer, ajouter) et en le mettant :

1 - au présent

2 - au passé


1. Quelle heure est-il ? - 2. Fermez la porte !   - 3. Mais oui, je rapporterai les disques.   - 4. Voulez-vous ouvrir la fenêtre !  - 5. Et si j'ai le temps, j'irai à Versailles. – 6. Le train de Paris ? il n'est pas encore arrivé. - 7. Tu viendras seul ? - 8. Deux droites   diagonales forment un angle de 90°. - 9. Voudriez-vous vous taire ! - 10. Qu'est- vous dites ? - 11. Voulez-vous du thé ou du café ? - 12. Qui est-ce qui peut répondre à cette question ?


Corrigé.

1. Il demande quelle heure il est./ Il a demandé quelle heure il était. -- 2. Il dit de fermer la porte/qu'on ferme la porte. Il a dit... (id).   3. Il confirme qu'il rapportera les disques. Il a confirmé qu'il rapporterait... - 4. Il demande qu'on ouvre la fenêtre/d'ouvrir... Il a demandé... (id). - 5. Il ajoute que s'il a le temps, il ira à Versailles. Il a ajouté que s'il avait le temps, il irait à... -6. Il répond que le train de Paris n'est pas encore arrivé. Il a répondu que le train de Paris n'était pas encore arrivé. - 7. Il lui demande s'il viendra seul. Il lui a demandé s'il viendrait seul. - 8.11 dit que deux droites orthogonales forment un angle... Il a dit que... (id.). - 9. 11 leur demande de se taire. Il demande qu'on se taise. Il (leur) a demandé de se taire. --- 10. Il demande ce qu'ils disent (ce qu'il dit). Il a demandé ce qu'ils disaient (ce qu'il disait). - 11. Il demande si nous voulons du thé ou du café. Il a demandé si nous voulions...   12. Il demande qui peut répondre à cette question. Il a demandé qui pouvait (pourrait) répondre à cette question.


NB. Id (idem veut dire la même chose, la même réponse)


Exercice 2.


Mettez au style indirect :


1. « Qu'allez-vous faire cet après-midi ? », demanda-t-elle à son collègue. - 2. « Comme elle a l'air fatiguée et comme elle doit avoir besoin de repos ! » pensions nous pensions nous pendant qu'elle nous parlait. - 3. « Etes-vous contente de votre machine à coudre et l'avez-vous bien payée cher ? » m'a demandé mon amie. - 4. « Qu'as-tu pensé de l'émission de télé de jeudi soir ? », je voudrais le savoir. - 5. « M'accompagneras-tu au cinéma demain, lui a demandé son frère. - 6. Il a annoncé à sa mère : « Je pars finir mes études à Paris l'année prochaine ». - 7. Dans son discours à ses employés, le directeur  a confirmé :  « N'ayez aucune crainte, vous aurez tous une augmentation de 3 % d'ici à deux mois - 8. Après plusieurs heures d'interrogatoire, l'inculpé est passé aux aveux : « c'est moi qui ai maquillé l'immatriculation de la voiture »  - 9. L'employé de mairie m’a affirmé : « Vous recevrez votre fiche d'état-civil sous huitaine. Je n'ai plus qu'à la tamponner et signer par le maire. » - 10. J'ai tenu à lui demander : « Seriez-vous cette soirée sans la permission de votre mère ? »


Corrigé.

1. Elle demanda à son collègue ce qu'il allait faire cet après-midi (là). -2. Pendant qu'elle nous par- lait, nous pensions combien elle avait l'air fatiguée et combien elle devait avoir besoin de repos. - 3. Mon amie m'a demandé si j'étais contente de ma machine à coudre et si je l'avais payée cher. -4. Je voudrais savoir ce que tu as pensé de l'émission de télévision de jeudi soir. - 5. Son frère lui a demandé s'il (si elle) l'accompagnerait au cinéma le lendemain.- 6. Il a annoncé à sa mère qu'il par- tait finir ses études à Paris. - 7. Dans son discours à ses employés, le directeur a confirmé qu'ils n'avaient aucune crainte à avoir, qu'ils auraient tous une augmentation de 3 % d'ici à deux mois. - 8. Après plusieurs heures d'interrogatoire, l'inculpé est passé aux aveux disant/a avoué/que c'était lui qui avait maquillé l'immatriculation de la voiture. - 9. L'employé de mairie m'a affirmé que je rece- vrais ma fiche d'état civil sous huitaine, qu'il n'avait plus qu'a la faire tamponner et signer par le maire. - 10. J'ai tenu à lui demander si elle serait allée à cette soirée sans la permission de sa mère.

 

Exercice 3.

Formulez le message att style direct sans réutilisez le verbe introducteur.

 

1.  La maîtresse de maison a demandé aux invités de s'asseoir. 2. Elle l’a supplié de renoncer à ce projet. 3.  Le professeur a demandé aux aux élèves de prendre une feuille de  papier.  4. Elle l'a menacé de le quitter. 5. Il les avait avertis que le cours n'aurait pas lieu la semaine suivante.  6. Le notaire a accepté que l'entrevue soit reportée à huitaine.  7. Ila suggéré qu’on se retrouve au café après la conférence.  8. Il s’est Justifié en disant qu'il avait donné  l'ordre de ne plus utiliser cette machine.   9. Elle m'a promis que le manuscrit serait tapé avant la fin de la sernaine. 10. II a réclamé impérativement que la presse publie un démenti à ses propos.

Corrigé.

1. « Asseyez – vous, je vous en prie.»  2. « Je t’en prie, renonce à ce projet. »  3. « Prenez une feuille de papier. »  4. «  Si ça continue, je te quitte. »  / « Fais attention, je vais te quitter. »  5. « Le cours n’aura pas lieu la semaine prochaine.»  6. « D’accord, reportons l’entrevue à huitaine.»  7. « Et si on se retrouvait au café après la conférence. »  / « On pourrait se retrouver au café après la conférence.» 8. « D’ailleurs, j’avais donné l’ordre de ne plus utiliser cette machine.» 9. «  Vous pouvez être tranquille. » / « Je vous assure que le manuscrit sera tapé avant la fin  de la semaine.»  10. « J’exige que la presse publie un démenti à ces propos. »

Exercice 4.

 - Qui parle ?

 -   Mettez ces phrases au style indirect en les faisant précéder du verbe intro­ducteur qui convient :

1. Non, monsieur le directeur, je n'ai jamais reçu d'argent de ce client.  2. Tu sais, tu risques d'avoir une contravention. 3. Oui, je me suis peut-être trompé. 4. Je veux absolument être remboursé.  5. C'est vrai, ils avaient caché des armes chez nous .  6. Oui, monsieur le juge, à cette époque je faisais partie de la bande, mais maintenant, il faut me croire, je n'ai plus rien à faire avec eux. 7. Comme je te l’ai dit, nous arrive­rons par le train de 19h 15.  8.  Vous pouvez en être certain, ces bottes sont imperméa­bles.  9. Je vous l’ai déjà dit, mon client n'était pas à Paris à cette date.  10. Marie, je ne veux pas que tu conduises la voiture ; tu n'as pas encore ton permis. C'est trop risqué.  11. Sans blague ! on t’a piqué ton autoradio toute neuve ! 12. Ce traitement ne semble pas faire d'effet. Vous pourriez consulter un spécialiste ou un acupuncteur.

 

Corrigé.

1. (Un employé). L'employé a assuré à son directeur qu'il n'avait jamais reçu d'argent de ce client. — 2. (Parent à enfant/ami à un autre ami). Il l'a averti qu'il risquait d'avoir une contravention. — 3. (Ami, connaissance). Il a admis qu'il s'était trompé. —4. (Un client, un consommateur). Il a exigé d'être remboursé.— 5. (Des complices). Les témoins ont reconnu qu'ils avaient caché des armes chez eux. —6. (Une personne accusée). Le suspect a avoué au juge qu'à cette époque il faisait partie de la bande mais il lui jurait que, maintenant, il n'avait plus rien à faire avec eux.— 7. (Un parent, un ami). Il a confirmé qu'ils arriveraient par le train de 19h 15. — 8. (Une vendeuse). Elle m'a garanti/certi­fié/assuré que ces bottes étaient imperméables.— 9. (Un avocat). Il a répété que son client n'était pas à Paris à cette date.10. (Un parent à une adolescente). Il lui a interdit de conduire / Il a refusé qu'elle conduise la voiture car c'était trop risqué puisqu'elle n'avait pas encore son permis. — 11. (Un ado­lescent à un camarade). Il s'est étonné qu'on lui ait volé son autoradio toute neuve. — 12. (Un médecin à son patient). Constatant que ce traitement était inefficace/ne faisait pas d'effet, le méde­cin a conseillé à son patient d'aller consulter un spécialiste ou un acupuncteur.

Texte.

- Les brumes: s'exclama Drogo incrédule. Elles ne doivent pas rester en permanence, l'horizon doit parfois être clair.

- Il n'est presque jamais clair, même en hiver. Mais il y en a qui prétendent avoir vu...

- Qui prétendent avoir vu ? Quoi donc ?

- lis ont rêvé. c'est sûr. Allez donc croire les soldats ! Celui-ci dit une chose, celui-là une autre. Certains disent avoir vu des tours blanches, ou bien ils disent qu'il y a un volcan fumant et que c'est de là que viennent les brumes. Même Ortiz, le capitaine, prétend avoir vu quelque chose, il y a bien de cela cinq ans. À l'entendre. il y a une longue tache noire, apparemment des forêts.

Ils se turent. Où donc Drogo avait-il déjà vu ce monde ? Y avait-il vécu en songe ou l'avait-il construit en lisant quelque antique légende ? II lui semblait le reconnaître, reconnaître ce chaos de roches basses, cette vallée tortueuse sans aucune végétation, ces précipices abrupts et enfin ce triangle désolé de plaines que les roches qui étaient devant ne parvenaient pas à masquer. Dans le tréfonds de son âme, des échos s'étaient éveillés. qui demeuraient incompré­hensibles pour lui.

 

                                            Dino Buzzati. Le Désert des Tartares, traduit de l'italien par Michel Arnaud.

 

Le discours direct :

a. Dans quel passage le texte reproduit-il les paroles échangées entre les deux personnages telles qu'elles pourraient avoir été prononcées? À quels signes de ponctuation le reconnaissez-vous ? À quels indices grammaticaux (jeu des pronoms et temps verbaux) ?

b. Par quel verbe ces paroles sont-elles intro­duites? À quel temps est-il ? Fait-il partie du dialogue ou du récit ?

 

Le discours indirect :

Observez la quatrième réplique

a.  Quels verbes introduisent les paroles des soldats ?

b.  Quelles sont les deux constructions possibles après ces verbes ?

c.   Quelles sont la nature et la fonction de ces  groupes ?

 

Le discours indirect libre :

a. Les pensées de Drogo sont rapportées au discours indirect libre :

-     À quel temps et à quelle personne sont conjugués les verbes ?

-     Y a-t-il un verbe introducteur ?

 

b. Transposez-les au discours direct. Quelles remarques faites-vous sur les pronoms person­nels et le temps des verbes ?

c. Pourquoi parle-t-on ici de discours indirect libre ?

 

Corrigé.

1. Le discours direct

a.  C'est dans la première partie (1. 1 à 10), présentée sous a forme d'un dialogue, que le texte reproduit les paroles échangées entre les deux personnages telles qu'elles pourraient avoir été prononcées.

  On les reconnaît grâce aux signes de ponctuation spé­cifiques du dialogue : les tirets et les passages à la ligne (pour séparer les répliques ou prises de parole).

À cela, on aurait pu ajouter des guillemets, les ouvrir au début de la première réplique, à la ligne 1, et les refer­mer à la fin de la dernière réplique, à la ligne 10.

·         Les deux personnages s'adressent directement l'un à l'autre en se vouvoyant (Allez, 1,  6).

Dans la partie dialoguée, les verbes sont au présent d'énonciation (doivent, 1. 1 ; est, il y a, prétendent, 1. 3) alors que le récit est au passé simple ( se turent, 1. 11).

b. Ces paroles sont introduites par une proposition incise (s'exclama Drogo incrédule, 1. 1), qui précise l'identité et le ton du personnage qui prend la parole en premier.

Son verbe est au passé simple, comme le récit, dont elle fait partie. Elle n'est en effet pas située sur le même plan énonciatif que le reste de la phrase.

 

2. Le discours indirect

Observons la quatrième réplique (1. 6 à 10)

a.  Ce sont le verbe de déclaration dire (dit, 1. 6 ; disent, 1. 7) et le verbe d'opinion prétendre (prétend, 1. 9) qui introduisent les paroles des soldats.

b.  Les deux constructions possibles sont :

— Verbe + groupe infinitif complément : Certains disent avoir vu... (1. 7) et Ortiz, le capitaine, prétend avoir vu... (1. 9). Il s'agit d'un infinitif passé pour marquer une antériorité.

— Verbe + proposition subordonnée conjonctive : ils disent qu'il y a un volcan fumant (1. 7-8).

La fonction de ces groupes est COD du verbe (dire ou prétendre).

 

3. Le discours indirect libre

a. Les verbes sont au plus-que-parfait de l'indicatif, à la troisième personne du singulier : avait vu, avait vécu (1. 11) et avait construit (1. 12).

Il n'y a pas de verbe introducteur.

 

b. Transposition au discours direct

Drogo pensait : « Où ai-je déjà vu ce monde? Y ai-je vécu en songe ou l'ai-je construit en lisant quelque antique légende ? »

Les pronoms personnels et le temps des verbes changent : il devient je et le plus-que-parfait devient passé composé.

On parle de discours indirect libre, car cette forme de discours est exactement la même que celle du discours indirect (temps et personne) mais sans verbe introduc­teur, donc sans proposition subordonnée ; les points d'in­terrogation (signe du discours direct) sont maintenus.

 

 

 

 

 

 

 

 

Make a free website with Yola