La personnification.

 

La personnification transforme un inanimé en un être vivant. C'est une sorte de métaphore dont le comparant est animé et le comparé inanimé.

-La rue assourdissante autour de moi hurlait...

(Baudelaire)

-..la rue est ici personnifiée grâce à un verbe réservé au domaine humain ou animal.

.La personnification s'effectue à l'aide : 

*D’adjectifs.

- Comme des lyres, je tirais les élastiques

  De mes souliers blessés... (Rimbaud)

*Des noms et compléments de nom.

- C'était une de ces machines d'express {...} d'une élégance fine et géante, avec son poitrail large, des reins allongés. ..(Zola)

*Des verbes.

- L'automne souriait... (Hugo)

 

En abolissant la frontière entre inanimé et animé, la personnification donne une dimension inhabituelle à la vision du monde offerte au lecteur.

 

19 -Soulignez ce qui est personnifié, et entourez les termes qui servent à personnifier.

 

L'haleine! glacée de  la nuit vint lui souffler au visage…       (Alain-Fournier)

1. Bienheureuse La cloche au gosier vigoureux... (Baudelaire)

2. Il est dans Paris certaines rue déshonorées... (Balzac)

3. Ses bandeaux noirs [...) semblaient presser amoureusement l'ovale de sa figure... (Flaubert)

4. Dans un brouillard qui danse la prairie

S'endort fumeuse... (Verlaine)

Corrigé de l’exercice 19

Termes soulignés

1, la cloche 2. certaines rues 3. ses bandeaux 4. brouillard, la prairie.

 

Termes encadrés : bienheureuse –gosier ; déshonorées ;  presser ; amoureusement ; danse ; s'endort.

 

 

20. Même exercice.

1. O temps, suspends ton Vol (Lamartine)

2. Ici le soleil pense tout haut, c'est une grande lumière qui

       se mêle à la conversation... (Supervielle)             ­

3. Les armes doivent se taire samedi matin. (Libération)

4. L’aurore grelottante, en robe rose verte

    S’avançait lentement sur la Seine déserte. (Baudelaire)

5. Les instruments se sont mis à pousser des cris : les

         beuglements faux des trombones et l'horrible piaillerie

         sans mesure de tout Je reste. (Giono)

Corrigé de l’exercice 20

Termes soulignés

1.     (le) temps 2. le soleil  une lumière  3. les armes  4. l'aurore 5. les instruments  les trombones  tout le reste.

Termes encadrés  ton vol pense se mêle à la conversation se taire grelottante­ en robe - s'avançait se sont mis à pousser des cris beuglements piaillerie

 

 

 

21. Soulignez les termes qui servent à la personnification et précisez à droite, leur nature : Adjectif = A, Nom = N, Verbe = V.

- Jacques vit d’abord  la gueule noire du tunnel s’éclairer. ( Zola ) N

 

1. L’herbe verte, à mes pieds, frissonnait, éperdue…( Hugo )

2. Je fermerai ma porte / Au nez des années mortes . ( Vian )

3. Ses tramways avec leurs pattes de crustacés sont luisants d’eau marine. ( Supervieille )

4. De mauvaises douleurs mordaient leurs genoux. ( Giono )

5. Ma maison me regarde et ne me connaît plus… ( Hugo )

 

 

 

Corrigé de l’exercice 21

1. frissonnait = (V) ; éperdue = (A) ; 2. nez = (N) ; ,mortes (A) ; 3. leurs pattes de crustacés = (N) ; 4. mordaient = (V) ; 5. me regarde, me connaît = (V)

 

 

22. Même exercice.

 

1. L'ombre qui se lave les mains

La grand-route qui se couche... (Reverdy)                       

2. Le délicat mariage du SM1C et des aides à l'emploi.

(Le Monde)                                                                             

3. Toute la mer levée sur elle -même, tapante, claquante, ruante dans le soleil, dévalant dans la tempête... (Claudel)

4. L'odeur gagna le port et se mit à terrasser celle de la

crevette... (Michaux)                                                              

5.La passion est sourde et muette de naissance. (Balzac)

 

Corrigé de l’exercice 22

1. se lave = (V) ; se couche = (V) ; 2. mariage = (N) ; 3. levée sur elle-même, tapante, ruante = (A), dévalant =(V) ; 4. gagna = (V), se mit à terrasser = (V) ; 5. sourde ;cet muette de naissance = (A)

 

 

 

 

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